Face aux changements climatiques
L’engagement vers la sobriété carbone est la responsabilité de tous. Nous devons atténuer les effets des changements climatiques. Chez AdVini, nous avons conscience que nous avons notre rôle à jouer en diminuant nos émissions et en séquestrant du carbone sur nos parcelles. Nous nous devons également d’anticiper ces changements, dès maintenant, en cherchant plus de résilience. Faire face aux sècheresses et aux autres évènements climatiques extrêmes, qui seront de plus en plus fréquents, voilà également notre défi pour les décennies à venir.
Actionner tous les leviers d’adaptation aux changements climatiques
Les vignobles de demain devront s’adapter aux changements climatiques. Il est nécessaire d’anticiper ces changements dès maintenant en cherchant plus de résilience et en faisant évoluer nos pratiques.
Chez AdVini, pour mieux résister à la sècheresse, nous adaptons le matériel végétal, c’est-à-dire les cépages et les porte-greffes plantés. Certaines variétés ont la capacité à moins transpirer ou à mieux aller chercher de l’eau dans le sol ; ce sont ces variétés, souvent traditionnelles, que nous favorisons dans le choix de nos plantations.
Au-delà du choix des cépages, ce sont toutes les pratiques viticoles qui se sont adaptées à travers le temps. Le mode de conduite en gobelet, par exemple, favorise l’ombre portée sur les baies. Le sens de plantation des rangs de vigne évolue : alors que les vignerons cherchaient historiquement à maximiser l’ensoleillement, nous tendons maintenant à le limiter au maximum. L’architecture complète du vignoble est alors repensée pour mieux réguler le fonctionnement de nos vignes.
Autres conséquences tragiques des changements climatiques, les gels de printemps. Pour trouver les solutions les plus adaptées à chacun de nos vignobles, nous travaillons avec le monde de la recherche et toutes les pistes sont bonnes à explorer.
Sur le terroir des Clos de Paulilles, le savoir-faire des générations de vignerons qui se sont succédé ont permis de façonner le paysage pour adapter au mieux la viticulture aux conditions exceptionnelles du terroir et le résultat de cette adaptation aux conditions climatiques extrêmes est à couper le souffle.
Diminuer notre empreinte carbone
Nous devons adapter nos vignobles à ce monde qui change. Mais il est également nécessaire d’agir en amont, pour atténuer les changements climatiques. Pour cela, différents leviers sont mobilisés afin de diminuer les émissions liées à notre production de vin.
Nous explorons toutes les pistes pour limiter notre consommation d’énergies fossiles : nous diminuons nos passages de travail du sol et explorons les opportunités offertes par les nouvelles technologies, aussi bien en matière de tracteurs électriques que de robots de travail du sol. De plus, nous actionnons tous les leviers pour diminuer nos consommations énergétiques sur nos sites et en écoconcevant nos produits.
En séquestrant du carbone, dans les sols et dans les haies, arbres et autres couverts implantés dans nos vignobles, nous assumons pleinement notre responsabilité : nous stockons du carbone et pour longtemps.
La bonne nouvelle ? En captant du carbone dans les sols, via la matière organique, leur capacité à retenir de l’eau augmente et la vie dans ceux-ci également ! C’est tout un cercle vertueux qui se remet en route : l’augmentation des taux de matière organique fixe du carbone dans les sols, augmente la biodiversité et la réserve d’eau disponible ; les vignes ont donc un accès plus important aux nutriments et à l’eau et sont ainsi plus résilientes face aux aléas. Ces pratiques permettent donc non seulement d’atténuer les changements climatiques, mais aussi de s’y adapter.
Arrivés dans nos vignes depuis le début de la campagne 2022, nous testons les tracteurs électriques pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre. Autre effet positif, nous limitons le bruit lié au moteur et ainsi, nous améliorons les conditions de travail de nos tractoristes.